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Les sneakers désignent une paire de chaussures de sport détournée à un usage citadin et quotidien.
Dérivées des modèles conçus pour le sport, elles sont appréciées pour leur confort et leur style.
De fait, les sneakers sont aussi des accessoires de mode qui ont été employés dans le monde du hip-hop dans les années 1980 avant de devenir dans
les années 2000 des marques de streetwear qui se répandent dans la culture populaire.
Certaines des plus grandes marques de mode dans le monde font fabriquer leurs chaussures dans des pays où la main-d’œuvre est peu chère,
comme le Viêtnam. En 2015, le Vietnam était le quatrième plus grand exportateur de textile du monde, après la Chine, l’Inde et le Bangladesh.
Dans les usines de confection, les ouvrières et ouvriers travaillent six jours par semaine,
le plus souvent pour moins d’1$ de l’heure et subissent une forte pression pour atteindre les objectifs journaliers.
Ils doivent souvent faire des heures supplémentaires, sans pause et avec très peu de congés.
Beaucoup viennent de zone rurale qu’ils ont quittées dans l’espoir de trouver un emploi mieux rémunéré.
Bien qu’ils travaillent dans les mêmes conditions que les autres employés,
ces paysans doivent souvent payer deux fois plus cher des services essentiels comme l’électricité et l’eau potable.
Pendant que les actionnaires des marques voient leur fortune augmenter de manière exponentielle,
les femmes les plus pauvres du monde font de très longues journées presque sans s’arrêter et malgré cela,
gagnent à peine de quoi nourrir leur famille. En moyenne, il faut environ 11 jours au PDG de l’une des cinq grandes entreprises du secteur
pour gagner ce qu’une ouvrière ou un ouvrier mettra toute sa vie à gagner au Vietnam.
Après la fabrication des chaussures, celle-ci prennent une valeur parfois exo
rbitante ( exemple ci-dessous ) mais malheureusement les revenues des ouvrières n'augmentent pas.
C’est un signe que quelque chose ne fonctionne pas. Les plus fortunés deviennent de plus en plus riches, tandis que les plus pauvres sont exploités et restent enfermés dans la pauvreté. Mais nous pouvons changer cela. Nous pouvons construire une économie centrée sur l’humain qui profite à tous, et non à quelques privilégiés. Une économie qui récompense le travail, non la richesse.
Le commerce équitable est le fait de faire un échange économique où la partie la plus puissante s'engage à respecter les intérêts de la partie la plus défavorisée. Acheter des produits équitables représente des avantages intéressants tant pour le consommateur que le producteur. Ce commerce permet donc de : Participer à un achat solidaire et bénéficier de la garantie que le producteur perçoit un revenu juste et stable. Contribution à la préservation de l'environnement.