LA REPUBLIQUE DOMINICAINE


Le voyage est un retour vers l'essentiel ,proverbe tibetain


La République dominicaine, en espagnol República Dominicana, est un pays des Grandes Antilles, Caraïbes. Elle occupe environ les deux tiers de l'île d'Hispaniola, en mer des Caraïbes, sa capitale est St-Domingue. L'espagnol est la langue officielle de ce pays qui compte plus de 10 millions d'habitants. J'ai eu la chance de partir l'année dernière sur cette magnifique île. Je veux aujourd'hui vous montrez les splendides paysages que j'ai pu decouvrir et l'hisoire de cette île si extraordinaire...

Ses plus beaux paysages

Située au nord de la République Dominicaine, San Felipe de Puerto Plata, de son vrai nom, est une ville et un port de la côte d’Ambre. C’est une lieu très animé qui est un point stratégique pour le commerce du pays. Cette superbe ville abrite des maisons de types victoriennes ainsi qu’un vieux fort. Celle-ci a une belle hisore, en effet elle doit son nom a Christoque colomb qui l'a decouvert en 1493, elle restera pendant longtemps une colognie Americaine. Mal protegée, elle sera pillée par des pirates. En 1577, on y construit le fort Fortaleza San Felipe pour tenter de protéger la ville des pirates et des corsaires. Le fort a ensuite servi de prison sous la dictature de Rafael Trujillo et abrite aujourd'hui un musée sur l'histoire de la ville, qui est très interessant. La plage de Playa Dorada pour vous relaxer et vous ressourcer avec son eau turquoise et son sable blanc fin

Punta Cana est une petite ville ,le premier point de ralliement de la plupart des touristes qui viennent visiter la République Dominicaine. Punta Cana abrite en effet de nombreuses stations balnéaires le long de ses côtes paradisiaques. Punta Cana est souvent associée aux grandes plages de sable blanc dont on rêve tous. La région a aussi ses espaces de verdure et de nature sauvage à offrir aux visiteurs : au sud de l’aéroport international, se trouve la Réserve écologique Ojos Indigenas. Ce sont 600 hectares de forêt tropicale où vivent plus de 80 espèces d’oiseaux et plus de 500 variétés de plantes dans des lagunes paisibles aux eaux cristallines.

Parque Nacional del Este est réputé pour être une des zones les plus belles de l’île. Plus de 300 espèces d’oiseaux vivent dans un milieu paradisiaque avec plus de 500 variétés de fleurs. Ce parc national figure parmi les choses immanquables à voir pour visiter la République Dominicaine. Si vous aimez faire de la plongée dans les récifs de corail et observer lamantins et dauphins, prenez un bateau pour l’île Saona, cette île est à voir absolument. Avec une température moyenne de 26°C toute l’année, c’est tout simplement un petit coin de paradis. Profitez des villages de Mano Juan, Playa del Gato, Playa Bonita, Catuano, des cavernes et des peintures féodales de l’époque précolombienne. Vous pourrez aussi apercevoir des mammifères uniques de l’île, notamment le solénodonte, le plus ancien mammifère des ANtilles et le eul insectivoir de cette partie de paradis, et la jutía.

Santo Domingo, Saint-Domingue, est le plus vieux site de peuplement européen aux Amériques, ce fut la première ville du Nouveau Monde, colonisée par les Espagnols à partir de 1496. L’historien H. Zin, dans son livre, raconte que lorsque les conquistadors arrivèrent sur l’île d’Hispaniola en 1492, ils furent accueillis à bras ouverts par les indigènes locaux, hospitalité dont profita Christophe Colomb pour soumettre les habitants de l’île à la couronne espagnole. La visite de la Zona Colonial vaut le détour, c’est le cœur historique de Saint-Domingue. Vous y trouverez un musée à ciel ouvert d’anciens bâtiments coloniaux occidentaux du 16ème siècle. un singulier mélange entre tradition et modernité. Dans le centre-ville,ce dégage du dynamisme et l’humeur festive des habitants. En raison de son héritage historique colossal, la ville est classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Un incontournable pour visiter la République Dominicaine.

La Cordillère Centrale apporte de la fraîcheur à cette splendide île.Vous pourrez y trouver des villages pittoresques. Constanza, par exemple, est un village typique de République Dominicaine, bien que très petit. Il est surtout connu grâce à la Réserve Valle Nuevo. Le massif est dominé par le point culminant du pays et des Caraïbes : le Pico Duarte, d’une altitude de 3 175 mètres. Les « Alpes Dominicaines » satisferont incontestablement les amateurs de randonnée en nature.des paysages bouleversants apparetront lors des gelées, même dans ce pays tropical. Cette région se prénomme parfois la « Suisse des Caraïbes » pour ses montagnes. Dans la zone, ne manquez pas Jarabacoa, Concepción de La Vega, Moca et ses plantations de café et de tabac.

Sa culture

Sa religion

Le catholicisme est la religion officielle. Toutefois, dans les provinces, on trouve une multitude de cultes, souvent d'origine protestante, dans la région de Samana, exercés par les descendants d'esclaves noirs américains arrivés au 19e siècle. On trouve également pas mal de rites vaudous d'origine haïtienne dans les régions de culture de canne à sucre. Basílica Catedral Nuestra Señora De La Altagracia, cette cathédrale figure parmi les sites religieux les plus importants de la République dominicaine. Honorant la Vierge de La Altagracia, sainte patronne des Dominicains, elle est exceptionnelle en raison de sa voûte haute de 69 mètres, avec une entrée en bronze et or. L’autel contient un tableau de la Vierge Marie datant du XVIe siècle, la pièce maîtresse de la dévotion. Une légende raconte qu’un enfant malade fut guéri après avoir vu la Vierge Marie apparaître sur ce site, à côté d’un oranger, et que plus tard il trouva son portrait peint sous celui-ci. Tous les 21 janvier, des pèlerins affluent de tout le pays pour rendre hommage, faisant la queue devant l’autel avant de prier. Les célébrations continuent ensuite autour de la cathédrale avec de la nourriture et des boissons locales.

Sa cuisine

Les Dominicains produisent beaucoup de produits exotics comme yucca, banane plantain, riz, café, cacao, ananas, noix de coco… Le plat de base, la bandera dominicana, se compose de poulet, de haricots rouges et de riz. Quant au sancocho, il mélange viande et légumes. Les fruits de mer sont très prisés : langoustes, lambis, araignées de mer... Ils sont traditionnellement grillés, à la créole ou au lait de coco. Ils ont aussi, la Mamajuana est une boisson, qui se rapproche du rhum arrangé, que l'on peut déguster que làbà. Conçue à base de rhum et de morceaux de bois de Gaïac, d’écorces et d'herbes, elle aurait des vertus anti-rhumatismales et aphrodisiaques. Elle est typiquement obtenue avec 1/4 de miel, 1/4 de vin rouge et 1/2 de rhum introduit dans une bouteille contenant le mélange d'écorces et d'herbes. La particularité de ces morceaux est qu'ils sont réutilisables pendant plusieurs années en réintroduisant les ingrédients types.

Son histore

Christophe Colomb découvre l'île le 5 décembre 1492 lors de son premier voyage vers les Amériques et y établit la première colonie espagnole. La France établit à son tour une colonie de l'autre côté de l'île. Les deux colonies qui deviennent, au xixe siècle, la République dominicaine côté espagnol et la République d'Haïti côté français se livreront bataille durant de longues décennies. La République dominicaine prend officiellement son indépendance le 27 février 1844 mais l'Histoire du pays depuis lors est marquée par une grande instabilité politique et des interventions étrangères notamment de la part des États-Unis. Quand Colomb part pour une autre exploration, Francisco de Bobadilla devient gouverneur. Les accusations des colons contre Colomb au sujet de sa mauvaise gestion s'ajoutent à la situation politique tumultueuse. En 1502, Nicolás de Ovando remplace De Bobadilla à son poste de gouverneur avec le projet ambitieux d'élargir l'influence espagnole dans la région. Il traitera les taïnos encore plus mal que ses prédécesseurs. Un rebelle, Enriquillo, prend la tête d'un groupe qui avait fui en montagne et attaque les Espagnols à différentes occasions pendant quatorze ans entre 1519 et 1533. Finalement, les Espagnols lui offrent un traité de paix et une ville en 1534. La ville ne dure pas longtemps puisque quelques années plus tard, une rébellion d'esclaves la détruit et tue ses habitants. Mais la colonisation devient alors très violente et réduit la population locale en esclavage. Comme la population locale ne suffit plus pour l'extraction minière et le travail dans les plantations, les monarques espagnols, Ferdinand II d'Aragon et Isabelle la Catholique autorisent en 1501, les colons dans les Caraïbes à amener des esclaves africains. Les Espagnols capturent dès 1503 les esclaves en Afrique. L'arrivée massive d'Africains aura une influence considérable sur la culture, la politique et la composition ethnique de l'île. La canne à sucre est introduite sur l'île d'Hispaniola à partir des Îles Canaries et le premier moulin de canne à sucre dans le Nouveau Monde est établi en 1516. Avec la conquête du continent américain, Hispaniola décline rapidement. La majorité des colons espagnols abandonnent l'île pour les mines d'argent du Mexique et du Pérou et les nouveaux colons venus d'Espagne ne s'intéressent plus à l'île. L'agriculture recule, les importations des nouveaux esclaves cesse et les colons blancs, les noirs libres et les esclaves vivent conjointement dans la pauvreté. À partir de là, la hiérarchie s'effrite et la solidarité prend le dessus, ce qui donne une population mixte entre Espagnols, Africains et Taïnos. À l'exception de la ville de Saint Domingue qui parvient à maintenir quelques exportations, les ports dominicains ont été contraints de compter sur le commerce de contrebande, devenu avec l'élevage la seule ressources pour les habitants. En 1586, Francis Drake occupe la ville de Saint Domingue et demande une rançon pour la rendre aux Espagnols

Sa production

Son marché

A capitale, Saint Domingue, est aussi un lieu de shopping.Un marché unique, le "Mercado Modelo", dans l'avenue Mella. Au coeur d'un quartier, ce marché couvert offre une concentration impressionnante de tout type d'artisanat dominicain : peintures caribéennes,dominicaines et haïtiennes, petits objets créoles, rhums et cigares, bijoux en pierres d'ambre ou de larimar... sont achalandés en nombre. Les petites boutiques, accolées les unes aux autres dans d'étroits passages, offrent un large choix d'objets de fabrication locale. Vous pouvez négocier facilement un rabais de près d'un tiers du tarif affiché. On y trouve également des cassettes ou CD de merengue et de bachata. Un conseil : n'achetez que les originaux, vendus quasiment au même prix que les copies piratées (de moins bonne qualité) que l'on peut trouver dans la rue... Mais l'on est sans cesse sollicité dans ce marché un peu attrape touriste. Traversez le rapidement et ressortez de l'autre côté, au marché populaire de rue pour un véritable plongeon dans la réalité de la vie dominicaine avec ses nombreux étals débordant de fruits tropicaux et ses coupeurs de choux à la machette : un festival de couleurs et d'odeurs !

Ses produits

L'île est connue grâce à à sa production de canne à sucre. A quelques kilomètres de plages exotiques, des hommes vivent dans des conditions d’un autre temps. Ce sont des immigrés venus d’Haïti, l’autre partie de l’île. En République Dominicaine, ils sont soumis à une forme d’esclavage moderne dans les immenses plantations de canne à sucre. Une main-d’oeuvre à bas prix. Mais illégale, car ces Haïtiens ont franchi la frontière clandestinement. Des filières d’immigration se sont mises en place avec la complicité des douaniers et des policiers. Les Haïtiens vivent cachés avec leur famille, au milieu des champs de canne à sucre, entassés par les compagnies sucrières dans des baraquements appelés Batey. Ce sont des campements insalubres, sans eau potable ni électricité. Une partie de l’île interdite aux visiteurs, aucun touriste ne s’y aventure. Il y aurait 500.000 Haïtiens dans ces villages, tenus en semi captivité. Car un Batey est une sorte de ghetto, les Haïtiens n’en sortent presque jamais. Mais aussi, ils produisent des cigares. La République dominicaine produit surtout du tabac pour la « tripe », le cœur du cigare, déterminant pour le goût et les arômes et la « sous-cape ». Une feuille intermédiaire entre la « tripe » et la « cape ». A l’origine, elle ne produisait pas de « cape », cette enveloppe extérieure qui constitue la touche finale du cigare. La topographie et le vent particuliers de l’île rendent difficile la croissance de cette variété de tabac, empêchant la feuille de s’épanouir suffisamment. Ces « capes » proviennent donc encore parfois d’importations, venues d’Equateur, du Nicaragua, du Brésil et aussi du Cameroun. Même si depuis le début des années 1990, des producteurs ont réussi à grands renforts d’investissements à faire pousser ce fameux tabac de « capes », donnant naissance en 1992 au premier puro dominicain.

Voici mes différentes sources qui m'on permit de monter ce site, en plus de mes connaisances personnelles. J'espère que cette arcticle aura répondu à vos questions et vous en aura appris plus sur ce beau pays qu'est la République Dominicaine...

Site réalisé par Lili ARNAUD, élève de 2nde